Je suis toujours fasciné par le regard d’une personne découvrant pour la première fois ses capacités vocales. Nous vivons dans un monde assourdissant dans lequel il est de bon ton de se taire (d’être silencieux). Prendre la parole, pleurer, crier, chanter est pourtant nécessaire.
Une fois la voix libérée de sa cage, il faut faire l’expérience du rythme, en se connectant à son coeur, à ses racines. Battre la mesure et enfin rencontrer d’autres voix, unir son chant à l’autre.
Viens alors l’improvisation, la confiance en sa propre voix, l’expérience de l’équilibriste pour laisser sa voix être ce qu’elle a toujours voulu être : libre.